«
L'art de persuader a donc pour objet la manière dont les hommes consentent à ce
qu'on leur propose et aux conditions qu'on veut faire croire. »[1]
.
L’impact négatif
national et international qu’a provoqué la rencontre irano-argentine du 29
octobre dernier à Genève laisse plusieurs questions en suspens et la politique
étrangère argentine en mauvaise posture, car elle a participé et co-organisé une
activité diplomatique au service de Téhéran.
Les critiques de ce rendez-vous manqué portent à la fois sur la forme et
sur le fond : elles touchent, entre
autres aspects, à la sécurité internationale, la non-prolifération, la
politique étrangère du gouvernement Kirchner et
ses relations avec Israël, sa
position face à la politique guerrière de l’Iran, ses alliances avec les pays satellites
iraniens en Amérique Latine et ailleurs.
Le régime iranien est
connu dans le monde pour sa politique de haine viscérale à l’encontre de l’Etat
d’Israël[2], pour sa volonté à tout prix de se procurer
l’arme nucléaire pour attaquer ce pays, pour la politique de prolifération
balistique, par le soutien aux groupes armés terroristes dans le monde, par sa
position anti américaine, pour être un régime qui viole les droits de l’homme
et la liberté de la presse. La justice argentine considère que les
responsabilités de hauts fonctionnaires et de membres de services de
renseignement iraniens sont engagées dans les attentats qui ont eu lieu à
Buenos Aires contre l’ambassade d’Israël[3] et
l’AMIA[4] ,
et restent à ces jours impunis.
Le gouvernement Kirchner partage-t-il la politique iranienne sur la disparition de l’Etat d’Israël ?
[1] L’art de
persuader (1660) de Blaise Pascal
[2] Le guide suprême
iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, a
déclaré à plusieurs reprises, que le « principal problème » du monde
islamique serait l’existence d’Israël, qualifié ce pays de « tumeur cancéreuse
sioniste au cœur du monde islamique » et qu’Israël serait « rayé de la carte »
et « effacé de la page du temps »…Source : divers journaux internationaux
[3] L'attentat à la
bombe du 17 mars 1992 contre l'ambassade d'Israël à Buenos Aires, a fait 29
morts et 242 blessés
[4] L'attentat de
l'AMIA est une attaque à la voiture piégée qui
a eu lieu le 18 juillet 1994 et a détruit un bâtiment abritant plusieurs
associations ou organisations juives (dont l'Association Mutuelle Israélite
Argentine AMIA), faisant 84 morts et 230 blessés à Buenos Aires
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